Le nouveau CD de Vasha Dai est maintenant disponible !
Les morceaux sont en ligne à http://vashadai.bandcamp.com/
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Le nouveau CD de Vasha Dai est maintenant disponible !
Les morceaux sont en ligne à http://vashadai.bandcamp.com/
Another giant has fallen — another angel taken flight.
Carolyn Cassady has just left us to join Neal and Jack on that great road trip in the sky.
Her son John, the light of her life, was there by her side till the end.
After a year’s refusal of entry into the U.K., just 3 months ago he was able to return to England to be with her.
She was her regular rockin self up through Sunday, woke up with a tummy ache Monday morning, had an infected appendix, and checked out by Friday.
I hope I’m so lucky. She was 90 years old and still drank her white wine and smoked her More menthol ciggies every day.
That is to say — she was living the life she chose, on her own terms, in her own house, until the very end.
Besides Neal, it’s my considered opinion she was also the love of Jack Kerouac’s life — and in life they pledged to be together in the next one.
So there’s that.
Carolyn was spiritual, an intuitive channel, naturally smart, well educated, well read, independent, strong, creative, curious as all get-out, had an ethical sense of right and wrong, and was a helluva gifted portrait painter. She grew up in a library of a house, with a biochemist father and English teacher mother, and intellectual discourse and reading were the orders of the day.
She got her BA as one of the first students at the revolutionary Bennington College in Vermont, then earned her MA in Theater and Fine Arts at the University of Denver, where she was living when she met Neal.
As I’ve mentioned before, Carolyn was the first of the (still unnamed generation of) Beats to move to San Francisco, and she was the reason Neal went there, which is why Jack went there, and so tumbled the dominoes of history.
I used to phone her at her cottage home in the forest around Windsor Castle every few months just to chat, and a little over a year ago she told me she didn’t expect to be here next year.
Since none of her three kids could get over there at that point, and I was sort of freed up for the first time with my mom just passing, I went and lived with her for 3 months, and boy did we have a good time!
When we first started hanging out in the early ’90s, we were having so much fun, it made me realize I could be doing this with my own mom, who was about the same age. And for the next 15 years my mom and I took our adventure even further and were even better friends than we had been before — and it was thanks to Carolyn opening those doors wide so I could see how much possibility there was.
Carolyn was born a week after my mom in April, and died a week after her in September. I always wanted to get the two of them together but could never pull it off. Talk about fabulous roman candles exploding across the stars — those two together woulda lit up the night sky till dawn!
And she wasn’t just a surrogate mother to me, but was the den mother to the entire Beat Generation, the only one in that whole crazy krewe who maintained a home with kids and a garden — and a Kerouac bivouac under the backyard tree. And she remained a mother figure until the end to hundreds of fans who would email her, and she’d write every one back, always offering her advice and years of wisdom to any problem anyone else had.
She maintained a routine for at least the last decade of her life, where she would do emails in the morning, read from a stack of books beside her bed all afternoon, and at 5:00 it was okay to have a glass of wine and watch the local and then Beeb national news, then quiz shows or nature documentaries in the evenings.
She had shelves full of Beat movies that I went through and had us systematically watch every damn one, and we would hit pause and I could ask her any question and we’d go off on tangents and get another glass of wine and maybe watch another five minutes then something else would come up and it would take us about ten hours to get through one movie!
And she’d always say to whoever was talking in a documentary, “That isn’t how it was!” and be correcting the history as it’s being presented. And the best time was when she was yelling at the screen, “That’s completely wrong! You don’t know what you’re talking about!” and it was her being interviewed! 🙂
She is survived by her beloved son John Allen Cassady — named for Kerouac, Ginsberg and Neal — but she called him Johnny. As well as by her daughter Jami “Jack liked me best” Cassady-Ratto, and her first-born Cathy Sylvia, as well as her grandchildren Jamie, Becky and Bill, and her great-grandchildren Jon, Ellie, David, Bradley, Elizabeth and . . . Cody.
Carolyn rocked, but she also held down the Beat so others could solo.
Carolyn Cassady 1923 – 2013 R.I.P.
RAPPEL
Vernissage et signature le 21 septembre à partir de 10 h
à la Galerie ECRITURES
Souvenons-nous… Prune et son grand frère Janus avaient été enlevés par Braise, chat facétieux et retors, pour être livrés en pâture à l’appétit féroce d’une reine sans pitié. Perdus dans un parc d’attraction qui, la nuit, prend des airs de cauchemar, les enfants parviendront-ils à échapper aux créatures étranges qui les pourchassent ? Et si la solution à leurs problèmes se trouvait dissimulée dans le passé de celle qui a juré leur perte ?
Avec ce conte en trois parties qui connaît ici son épilogue, Bouton et Fortier ont opté pour une originalité parfois outrancière. Le soin apporté par les auteurs à la réalisation est à souligner. Textes savoureux et couleurs audacieuses accompagnent un trait qui ne ressemble à aucun autre pour pimenter un récit aux multiples rebondissements… mais sans que la cohérence de l’ensemble ne soit remise en cause. Le final à la morale subtile ponctue par un retour au calme une intrigue dont l’issue sera longtemps restée incertaine.
Entre rires et larmes, espoirs et désillusions, Braise rassemble dans un joyeux désordre personnages attachants et destins hors du commun. Avec un petit air de jamais vu qui fait du bien !
Galerie ECRITURES 1 rue Pierre Petit 03 100 MONTLUCON
http://www.koifaire.com/auvergne/galerie,ecritures-15609.html
facebook http://www.facebook.com/galerie.ecritures
I Am San Francisco
samedi 14 septembre pour les journées du patrimoine à la déchethèque de Mino D.C
habillage sonore DJ Bosstoo
sur des éclairages magicfluos de Mino D.C
à 22h
projection en extérieur de »mino’s décheteck » de Jérôme Marichy,
et de « mino est génial » de Sylvain Bossard,
…
pensez à réserver au 05 49 69 74 84
et amenez votre lampe de poche et une petite laine pour la soirée!
http://www.dailymotion.com/video/x12sh8c_en-ces-lieux-des-livres-2013_creation
http://www.interzoneeditions.net/letaxidermiste.htm
LE TAXIDERMISTE – Vendredi 23 Août 2013
Un piètre dessinateur de province
© José Altimiras
José Altimiras et Isabelle Aubert-Baudron, Airvault, juillet 2012
J’ai rencontré François Darnaudet, le co-auteur avec Daurel du TAXIDERMISTE, au cours d’une manifestation pacifiste contre la guerre quelque part dans le monde, puisque rares aujourd’hui sont les nations qui évoluent sans que trop de bombes n’explosent.
Je suis venu grossir le flot des doux dingues de la province française ; je suis enclin à penser que les capitales soucieuses de promouvoir leur prestige aristo-culturel et la civilisation avec un grand « C » comme à Capitale, ville de tête, ne supportent guère les individus colportant une douce démence, qui plus est, dans une B.D. dont un des moteurs du scénario est la conservation permanente de jeunes femmes se ressemblant ceci pour qu’elles connaissent une jeunesse éternelle et qu’elles entretiennent le souvenir d’une première femme dont l’apparence corporelle a disparu. Le procédé technique pour ce faire mis en avant par Darnaudet-Daurel est la taxidermie. Une idée de doux dingue de province. Je ne connais pas Daurel.
Darnaudet, le prof de maths (il y en a un dans l’histoire), que je n’ai pas vu depuis la dernière pluie, est toujours un doux dingue de province et deviendra le papi du polar noir de province comme je deviendrai le piètre papi de la B.D. de province ; je me fais un plaisir à répéter le « p » pour qu’on ne prenne pas ma plume pour du pipo.
Dans le TAXIDERMISTE, il est question de volatiles, la visite du musée des sciences naturelles de Perpignan la nuit, à l’insu du gardien est à but pédagogique : comment conserver les animaux à plumes et à poils. Et à but scénaristique : commettre un vol, en l’occurrence une statue post-primitive, pour justifier des personnages qui justifieront une fin de récit en commettant un vraisemblable acte criminel.
Cela se termine souvent par un crime, c’est la loi du genre. N’oublions pas que nous sommes dans le cadre d’un genre. Un polar, c’est un genre, la B.D. aussi. J’ai aussi accentué le trait, pour donner le caractère des provinces méridionales. Dans le TAXIDERMISTE, nous sommes dans le genre méridional, toujours à la recherche de l’ombre, car nous sommes écrasés par le soleil. Les bons moments sont ceux où l’on sirote un verre à la terrasse d’un café sous les platanes et qu’un vent léger vient rafraîchir votre front. Parfois, on se fait la conversation et la nuit s’égrène à pas feutrés. Suivez le chat.
Suivez le chat, qui quoique maltraité, retombe sur ses pattes et trouve une place pour se reposer. Les chats, comme bon nombre d’animaux, ne dorment que d’un œil, car ici en Catalogne, il fait trop chaud pour dormir des deux.
Combien d’indices ai-je inclus pour que le lecteur colle les pieds au goudron et que, si comme moi, il ne comprend pas grand-chose à l’histoire qui se déroule devant ses yeux, il sache au moins que c’est au Sud de l’Europe que ça se passe, dans le cas présent à Perpinya. De l’ultra local à l’universel : une idée qui me meut.
Pourrait-elle mouvoir ou émouvoir d’autres personnes ?
Il se peut qu’Isabelle Aubert-Baudron fût sensible aux ombres lourdes et aux personnages engourdis par eux-mêmes et par la chaleur. Elle, quelque part dans la campagne française entre l’Océan Atlantique et le Nord Ouest de la Loire, à Thouars exactement, une grande bourgade au passé ancien, maisons et immeubles à colombages, chapelles et cathédrale romanes, marché couvert et en plein air sur la place publique, profusion de légumes charcutailles et fruits de l’océan ; un pays agricole et maritime, les paysans vont à la chasse tuer le volatile, les fermes sont « grandes », il faut donner un toit au troupeau. Probablement peu de doux dingues dans ces régions où il faut beaucoup travailler pour vivre : « mon p’tit gars ». Probablement qu’Isabelle est un peu dingue, rare exception, et qu’avec ses petits moyens elle décida, un jour où il fallait mettre un peu plus d’eau dans son moulin, preuve qu’elle n’est pas trop dingue, d’éditer une histoire de dingues : le TAXIDERMISTE que vous avez entre les doigts.
Comme le polar, et au même titre, la première version fut en français, avec la coopération du réseau « Interzone », Ken Gage et Isabelle, une deuxième version vit le jour en anglais.
Une version en hollandais verra le jour prochainement avec une fois de plus la coopération fidèle de Peter Van de Leur, plus familiarisé avec l’anglais que le français, avec lequel il se débrouille pas mal pourtant. Par conséquent, avis aux amateurs !
Quelques mots complémentaires avant de mettre un point sur ce petit chapitre. Peut-être aurais-je la plume moins souple si d’aventure quelques dingues de Loudun, petite bourgade non loin de Thouars, n’avaient mis en place un festival du livre baptisé « En ces lieux des livres ». Lequel m’incita à traîner en ces lieux mes pinceaux, à lever ma tête pour contempler les arbres, les toits des maisons la nuit et rencontrer Isabelle que je ne connaissais que par téléphone, lettres et souvenirs interposés.
Festival qui finalement aux premiers jours de sa vie produit quelque pitance au piètre dessinateur de province que je suis.
Point trop n’en faut pour entretenir la flamme et peut-être même la flemme, cette fameuse flemme méridionale, mère de tous les arts. Nous avons été habitués par trop à travailler, comme les canuts qui allaient culs-nus.
ALTIMIRAS
En français: