Décès de Claude Eloy, 19 avril 1921

Je viens d’apprendre le décès  de Claude Eloy, le 19 avril 2021. Claude était le propriétaire de la librairie parisienne Dans la gueule du loup située au 5 rue de la Folie-Régnault à Paris, une caverne d’Ali Baba pour les amateurs de bandes dessinées populaires publiées à partir des années 30.

J’avais fait sa connaissance en 1998 quand je lui avais apporté les premières planches de  la BD de José Altimiras et François Darrnaudet, Le Taxidermiste, dont il avait facilité la diffusion en l’inscrivant au BDM de l’époque, et en la répertoriant dans sa base de données.

Après la fermeture de la librairie dans la seconde moitié des années 2000, il a pris sa retraite à Morlanwelz (Belgique), une commune limitrophe de La Louvière dont il était originaire, tout en continuant d’alimenter son catalogue, une  bibliographie époustouflante de la bande dessinée de 21.400 pages, hébergée dans son site Dans la gueule du loup .

Voir ses interventions dans le forum FORUMPIMPF.NET et les  pages  qui lui sont consacrées depuis 2005 au topic  Dans la gueule du loup, dans lequel ses amis ont rassemblé des passages de BD utilisant l’expression « dans la gueule du loup ».

Travailleur acharné et joyeux drille, Claude était un ami chaleureux, débordant de gentillesse, toujours prêt à donner un coup de main en cas de besoin.

Salut, mon cher Claude,  avec toute mon amitié! Je ne t’oublie pas, et si toutefois tu en as envie, j’espère bien te rencontrer un jour de nouveau dans un autre espace-temps, plus serein que le monde actuel, dans lequel nous pourrons évoquer les bons moments passés et, pourquoi pas, en prévoir d’autres.

S. Clay Wilson, Taboo-Breaking Underground Cartoonist, Dies at 79

His drawings were so outrageous that, on first encountering them, his fellow cartoonist R. Crumb recalled feeling that “suddenly my own work seemed insipid.”

S. Clay Wilson’s cover for Zap Comix No. 3; he also contributed a 10-page story to the issue. His influence on fellow underground cartoonists was evident and ubiquitous.
Credit…S. Clay Wilson/Zap Comix

 https://www.nytimes.com/2021/02/09/arts/s-clay-wilson-dead.html

More on S. Clay Wilson i n Lorraine Belcher Chamberlain  at https://www.facebook.com/lorraine.b.chamberlain

Peut être une image de 2 personnes, y compris Lorraine Belcher Chamberlain et personnes souriantes

Central Hôtel: mise à jour

https://www.interzoneeditions.net/central_hotel/

José ALTIMIRAS & Guy MARCENAC

D’après le roman policier d‘André HELENA

Bande dessinée: intérieur noir et blanc.

Dessins: José ALTIMIRAS

Scénario: Guy MARCENAC

ISBN 979-10-94889-00-8 – EAN 9791094889008

Version imprimée: format: 21 x 29,7 cm (A4) – 51 pages – 19 €

En édition électronique sur Amazon  : 3,51 €

José Altimiras

Le Taxidermiste

Le Taxidermiste: mise à jour

Cette BD, de José Altimiras et François Darnaudet, est disponible en français, anglais et néerlandais https://www.interzoneeditions.net/letaxidermiste/
Les versions imprimées (22 €) peuvent être commandées directement chez Interzone Éditions à la page d’achat en ligne https://www.interzoneeditions.net/achat/ , et les versions électroniques (2,99 €), sont téléchargeables sur Amazon

José Altimiras: Le premier train du Centre du Monde (1859-2019)

VOIX éditions vient de publier Le premier train du Centre du Monde (1859-2019), de José ALTIMIRAS.

https://www.ouillade.eu/culture/perpignan-une-equipe-creative-au-centre-del-mon/196987 Perpignan : une équipe créative au Centre del Mon !

Composée de José ALTIMIRAS , Jean CASAGRAN , Richard MEIER et Michelle PERNELLE, une équipe de choc pour une exposition formidable au Centre du Monde ! Une belle histoire qui retrace les hommes, les bâtiments et les voyageurs de ce secteur de la ville

Exposition intitulée : le premier train du Centre du Monde /1859 – 2019 /pour fêter les 160 ans de l’arrivée du Chemin de Fer à Perpignan dans le quartier gare… Surréaliste, non ?
A découvrir dans le hall de la communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole (PMM), à Saint-Assiscle jusqu’à fin décembre.
Photographies d’archives et cartes postales inédites de ce quartier (découvertes dans le fond des archives municipales) croquées par l’artiste José ALTIMIRAS et la complicité de VOIX éditions.
Pres de neuf mois de travail, afin de réaliser plus de quarante planches originales, exposées et redessinées par l’artiste.
Mais également, un livret, format à l’italienne, de cartes postales de tous les tableaux.
Comme le soulignait lors du vernissage Chantal GOMBERT, maire-adjoint du territoire Ouest (incluant le secteur gare) :
« de la locomotive à vapeur au TGV (Train à Grande Vitesse) ce quartier des faubourgs de Perpignan, a connu un essor florissant au cours du siècle dernier. Maisons bourgeoises (signée DORPH PETERSEN, avec la maison DRANCOURT) entreprises florissantes – papier à cigarette NIL- (usine de papier à cigarette de Joseph BARDOU) ,entrepôts d’expéditeurs (CARBONEL, DOUDON, PARE, DRANCOURT…), courtiers en vin, grossistes en fruits et légumes : la proximité de la gare en a fait un quartier important de Perpignan.
Et en 1965, souvenons-nous, l’artiste peintre de génie et maître du Surréalisme DALI descendait du train précédant GALA et leur escorte sous les vivas et Calpintar… Le maître proclamait alors la gare de Perpignan : Centre du Monde !
Ainsi que le soulignait également Jean-Marc PUJOL, maire et président de PMM, « avec l’activité économique de ces dernières années et la commercialisation terminée des locaux du Centre del Mon, ces espaces vont redonner de l’activité économique et de l’attractivité à ce quartier ».
Avec cette belle exposition, de photographies et cartes postales inédites retravaillées en quarante trois dessins originaux, toutes les générations vont prendre du plaisir à la découvrir, en parcourant les textes qui vous emmènent faire un joli voyage…

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Tags: Centre del Mon, Chantal Gombert, exposition, Jean-Marc Pujol, Jezan Casagran, José Altimiras, le premier train du Centre du Monde /1859 – 2019, Michelle Pernelle, Richard Meier

José Altimiras, Etienne Rouziès: UN TICKET POUR UN TRAM

VOIX éditions

http://www.voixeditions.com

 José a encore sévi, à travers cette BD dans laquelle il nous fait voyager à bord du tram dans le Perpignan de la deuxième moitié du XXème siècle. Ce circuit touristique est commenté, sous la plume d’Etienne Rouziès, par deux voyageurs dont je me garderai de vous dévoiler l’identité. Vous la découvrirez à travers cet album, publié par Richard Meier chez Voix Editions.
D’autres BD de José Altimiras chez Interzone Editions:
Le Taxidermiste (versions française, anglaise et néerlandaise), textes de François Darnaudet, adapté du roman Le Taxidermiste (François Darnaudet & Thierry Daurel),
Central Hôtel, texte de Guy Marcenac, d’après le roman Les  Clients du Central Hôtel, d’André Héléna.
I. Aubert-Baudron

Un ticket pour un tram – José Altimiras, Etienne Rouziès

Un ticket pour un tram – Quatrième de couverture

DARNAUDET – ELRIC : Witchazel et le sort du Wlouf.

https://www.facebook.com/francois.darnaudet/posts/1125692137495495

Elric Dufau-Harpignies et moi-même, nous serons en dédicace suivie d’un apéro à la librairie Le Jardin des Lettres d’Andernos, en Gironde, sur le Bassin d’Arcachon, le samedi 6 août de 17h à 19h. Je dédicacerai également mon dernier polar, L’Homme qui valait des milliards. En attendant, voici une chronique de l’oncle Paul Maugendre qui intéressera également Polo Chon et Laure Durandelle!

http://leslecturesdelonclepaul.over-blog.com/2016/07/darnaudet-elric-witchazel-et-le-sort-du-wlouf.html

Ma sorcière bien-aimée…

DARNAUDET - ELRIC : Witchazel et le sort du Wlouf.

La vie est dure pour une jeune sorcière, surtout lorsqu’elle débute comme Hamamélis et qu’elle vient de quitter sur un coup de tête sa mère et sa sœur.

Elle est diplômée en sorcellerie et compte bien exercer ses talents à la Lagune brune, un territoire composé d’îlots. Un aimable gondolier, naviguant gaiment, lui propose de l’emmener, qui plus est gratuitement. Seulement, au bout de dix jours, l’officine d’Hamamélis gentille sorcière, reste désespérément vide. Pas trace de client.

Seul le chat Pristi lui rend visite chaque jour, lui offrant un bouquet de fleurs. Et des fleurs elle en a plein les vases et par-dessus la tête. Le père Duchêne aussi vient lui dire un petit bonjour amical, et lui rapporte les rumeurs, les ragots de clients potentiels. Hamamélis possède trop d’atouts qui jouent contre elle. Elle est trop jeune, trop jolie, trop gentille, inexpérimentée, bref elle est comme de nombreux jeunes qui voudraient s’installer mais ne peuvent le faire pour des raisons fallacieuses. Passons.

La nuit porte conseil a déclaré le père Duchêne. Hamamélis décide de se vieillir, de changer de nom, et surtout de prouver à tous qu’elle n’est pas manchote, mais mulote, en s’adonnant à quelques tours de magie avec la complicité du chat Pristi. Elle s’installe dans son échoppe après avoir changé de raison commerciale : Witchazel, la plus grande sorcière.

Les badauds qui ont pu assister à ces quelques exploits commencent à affluer et une file indienne de quémandeurs de sorts s’aligne sur le chemin menant à son antre, fort agréablement aménagé et lumineux.

Parmi ces nouveaux clients, certains n’hésitent pas à lui formuler des sollicitations particulières. De plus elle apprend par le chat Pitau, le cousin de Pristi, que celui-ci est emprisonné dans le tronc des Soupirs, accusé d’avoir volé la baronne des Trois-crics. Ni une, ni deux elle rend immédiatement visite à son ami, est arraisonnée par des policiers dont je ne définirai pas le comportement, et le commissaire, un client, lui propose d’élucider cette affaire en contrepartie de la liberté de Pristi.

Frais, réjouissant, ce conte animalier dont le décor emprunte à Venise, un lieu cher à Darnaudet, joue sur les situations et vous l’avez déjà deviné, les jeux de mots et de maux.

On pourrait penser à Benjamin Rabier, à Maurice Cuvillier le créateur de Sylvain et Sylvette, à Cécile et Jean de Brunhoff créateur et illustrateur de Babar, mais sans les personnages humains qui évoluaient dans leurs histoires, pour cette aimable fable dans laquelle apparaissent Maître Hibou Deficelle, notaire, un serpent à sornettes, un canard déchainé, et autres sympathiques, ou prétendus tels, personnages comme la Pie Lélectrique.

Et Hamamélis devenue Witchazel, la gentille mulote qui veut aider ses concitoyens par la bonté grâce à ses sorts et ses potions, va résoudre pour le mieux cette intrigue bon enfant qui n’est pas uniquement destinée justement aux enfants. Les adultes vont se délecter à lire et regarder ses aventures tout comme ils aiment se replonger dans celles de Tintin, des Pieds Nickelés, de Lucky Luke. Grâce aux dessins d’Elric, on entre dans le charme de cette fameuse ligne claire de l’école belge, tout en y dérogeant car il possède son style déjà établi dans le précédent album réalisé avec François Darnaudet : Harpignies.

Les deux auteurs, François Darnaudet et Elric se complètent et nous livrent ce premier tome d’une nouvelle série à suivre, sans oublier la coloriste Laure Durandelle.