Optical Sound : vague froide

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EXHIBITION / EXPOSITION
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Pierre Beloüin & P. Nicolas Ledoux : « Vague Froide » ~ WHARF, Hérouville St Clair – Jeudi 14 Octobre 2010
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Centre d’Art Contemporain de Basse Normandie
Square du Théâtre
14 200 Hérouville-Saint-Clair, France

Exposition du 15 Octobre 2010 au 30 Janvier 2011
Vernissage le Jeudi 14 octobre à partir de 18H30
avec un concert performance de Jérôme Poret à 19H30


Photographie Pascal Béjean

Pierre Beloüin & P. Nicolas Ledoux
Vague froide

Vague froide est la traduction plate et grinçante de « cold wave » – mouvement musical désespéré des années 80 – mais aussi le nom de l’exposition de
Pierre Beloüin & P. Nicolas Ledoux qui abordera en contre-plongée la question du temps qui passe, l’impossibilité d’échapper à son époque en restant
vivant ! et l’épuisement par le sac et le ressac des icônes, de la musique, de l’Histoire et des histoires de l’art… 
Mi Gilbert & Georges, mi Donald & Judd, les deux artistes interviennent en duo et en solo, sans réelle distinction, mixant anciennes et nouvelles pièces,
transférant de l’un à l’autre savoir et expériences, pièges et pièces. Ils pratiquent le vague pour échapper à la vague, expérimentent le flou, le sans
importance comme réponse à la professionnalisation et à la financiarisation du monde de l’art : Une image redimensionnée, extraite d’un disque dur
parmi des milliers; une vidéo réactivée, prise dans la nuit à tout hasard pendant un voyage en bateau; des mails qui arrivent de nulle part, réagencés;
des tableaux réanimés;  un mur sur une autoroute;  des échos de chansons, une silhouette…Et pourtant…Ce qui est vu n’est pas forcément ce que montrent les artistes. Ils demandent alors au spectateur du temps, de la persitance, une mise à distance et un peu
de résistance. Ils privilégient les questions aux réponses.
Malmènent les objets d’art et interrogent le statut de l’œœuvre.
Ils Laissent imaginer ce qui est entre, ce qui est caché, au risque de décevoir. « Vague froide » comme la viande.…Le « dépassement de l’art », cher à Guy Debord, n’a pas eu lieu. Pierre Beloüin & P. Nicolas Ledoux ne s’y risquent pas mais font avec, braconnent et sapent.
Ils défendent une économie de moyen, d’outils et de formes, dans un souci de respect et de recyclage afin de lutter contre la pollution artistique et la
disparition du monde !. 

Informations
Dans le cadre de l’exposition :
Une édition deux couleurs de 64 pages est disponible gratuitement – sur simple demande au Wharf, contre une enveloppe A5 timbrée à 2,30€ .
Tirage limité !

Le « Papier peint cold wave » (à imprimer soi-même / licence art libre) est téléchargeable
ici Format 215, x146 cm – tirage numérique n&b.
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SHOP ON-LINE / BOUTIQUE EN LIGNE
Thanks for reading – Pierre Beloüin ~ Optical Sound
105 rue des Volubilis 83190 Ollioules
16 Rue Eugène Lacroix 67200 Strasbourg
25 rue des Cascades 75020 Paris

Season of Mist is the official French distro of Optical Sound in France / Distribution France Season of Mist

Vente format numérique / Digital Selling on OTOTOÏ
We’re also on iTunes via Diogenes.

The Optical Sound CD’s are always available in regular store, on-line it’s better for us / les éditions Optical Sound sont disponibles
chez tous les disquaires, et de préférence sur la boutique en ligne Buy on-line with Paypal, quick and secure sending, règlement par C.B sécurisé.

« Entre nos mains » film de Mariana Otéro

ENTRE NOS MAINS – Bande-annonce
envoyé par diaphana. – Court métrage, documentaire et bande annonce.[/dailymotion]

C’est un film sur le monde du travail , mais pas sur le harcèlement ou la souffrance au travail. Pendant plus d’un an Mariana Otéro, la réalisatrice, a planté sa caméra dans une entreprise de textile, tenue majoritairement par des femmes, qui au bord de la faillite se lancent dans l’aventure de la Scop et cette aventure avec tous les questionnements sur les changements de rapport au travail est vécue comme un véritable suspense.

« Confrontés à la faillite de leur entreprise de lingerie, des salariés – majoritairement des femmes – tentent de la reprendre sous forme de coopérative.
 Au fur et à mesure que leur projet prend forme, ils se heurtent à leur patron et à la réalité du « marché ».
 L’entreprise devient alors un petit théâtre où se jouent sur un ton espiègle, entre soutiens-gorge et culottes, des questions fondamentales économiques et sociales.
 Les salariés découvrent dans cette aventure collective une nouvelle liberté. »

Sortie en salle le 06/10/2010

Club 13 – 15 avenue Hoche 75008 Paris

Confirmation des inscriptions auprès de Cécile Salin à l’adresse suivante

cecilesalin@diaphana.fr

Mais aussi :

A l’occasion de la sortie de ENTRE NOS MAINS, la réalisatrice va présenter son film lors d’avant-premières dans toute la France.
Voici les prochaines dates de la tournée:
27 septembre – Cinéma Katorza – Nantes
28 septembre – Cinéma 400 Coups – Angers
29 septembre – Cinéma Studio – Tours
30 septembre – Saint Germain des Prés – Paris
01 octobre – Comoedia – Lyon
02 octobre – Cinéma des Cinéastes – Paris
03 octobre – TNB- Rennes
04 octobre – Cinéma Le Méliès – Montreuil
05 octobre – Cinéma Les Carmes – Orléans
06 octobre – Les Parnassiens – Paris
07 octobre – Utopia – Toulouse
08 octobre – Utopia – Bordeaux
10 octobre – Ecrans – Saint Denis
11 octobre – Café des Images – Caen
12 octobre – Cinéma Méliès – Saint Etienne
13 octobre – Théâtre – Malakoff
14 octobre – Cinéma Rialto – Nice
15 octobre – Espace 1789 – Saint Ouen
19 octobre – Théâtre – Poitiers
20 octobre – Trianon – Romainville
21 octobre – Luxy – Ivry/Seine / Select – Antony
25 octobre – Gardanne
26 octobre – Château Arnoux
27 octobre – Le Royal – Toulon
29 octobre – Prévert – Les Ulis / CinéMassy – Massy
30 octobre – Les 400 Coups – Chatellerault
31 octobre – Lectoure
1 novembre – Ciné 32 – Auch
2 novembre – Sainte Foy la grande
3 octobre – Pessac / Saint Medard
4 novembre – Marmande
9 novembre – Cinécentre – Dreux
13 novembre – Lumina – Saint Lunaire

http://www.mediapart.fr/club/edition/complices/article/280910/mediapart-vous-invite-la-projection-en-avant-premiere-du-docum

Nouvel album de Neil Young: « The Noise »

Neil’s new album « Le Noise » is in stores today!

The album was produced by the legendary Daniel Lanois and has been called « …a stunning statement from an artist who shows no signs of slowing down… » (Chicago Tribune).

NeilYoung.com | Online Store | MySpace | Facebook

« Le Noise » dans le site de Neil Young : http://www.neilyoung.com/lenoise/lenoisepage.html

Neil Young – Love And War 
neilyoungchannel
 
http://www.youtube.com/watch?v=skJddbSJQjA&feature=channel

At the End of Time: The Incomplete Works of Richard Krech

Richard Krech 

Review at http://dougholder.blogspot.com/

Sunday, September 19, 2010

Richard Krech’s new book, « At the End of Time » which is « Volume II of the Incomplete Works of Richard Krech » which will come out in December, published by sunnyoutside.com



Buffalo, NY (September 18) – Bay Area poet and criminal defense attorney Richard Krech will have his second collected works released by Buffalo small press sunnyoutside on December 12. The compilation of poems, will retail for $20 and complements his previous anthology, was published by Litmus, Inc. in 1976.

Second collected works by Bay Area poet Richard Krech to be released December 12

 

First writing after becoming involved with civil rights activities in 1963, Krech’s first book was published by d. a. levy in 1967. returned to writing after being inspired by the Taliban’s destruction of the Bamiyan Buddha. Selected new and unpublished poems are also included.

 

Ron Silliman, author of poets of the New American Poetry—the Beats, Black Mountain, the New York School—reading Richard Krech is going to feel just like coming home. He’s too young to have been a Beat, really, but from the mid-1960s right up to this present moment, he has lived the dream—and, for good measure, been a criminal defense lawyer in Oakland for much of this time. This is really the poetry of vision from somebody with a fine ear, a clear eye, and a generous soul. There is a crinkly sense of humor here as well—it makes for great reading and a deep record of our time.”

 

Ingrid Swanberg, editor of clear poetic meditations on the Dharma are engaged and engaging musings on time, place, history, war, and the beauty of the natural world.”

 

Review copies available upon request. 

At the End of Time: The Incomplete Works of Richard Krech, Volume II (ISBN 978-1-934513-27-9),The Incompleat Works of Richard Krech, whichAt the End of Time compiles poems from his collections published since 2001, when heThe Alphabet, wrote of Krech’s writing and importance: “If you were raised on theAbraxas Magazine and director of Ghost Pony Press, added: “These spare andSunnyoutside, an independent press, is located in Buffalo, New York and is a member of the Council of Literary Magazines and Presses, the Fine Press Book Association, the Letterpress Guild of New England, and the Western New York Book Arts Collaborative, for which publisher McNamara serves on the advisory board. Sunnyoutside is also a proud sponsor of the 2010 Indiana Authors Awards and has previously sponsored the Buffalo Small Press Book Fair. For more information and a complete list of available titles, visit http://www.sunnyoutside.com/.

About sunnyoutside

 

For more information, or to request a review copy, contact the publisher at:

David Michael McNamara, Publisher

PO Box 911 • Buffalo, NY 14207 • USA

(617) 905-6747 • david@sunnyoutside.com

http://www.sunnyoutside.com/

FOR IMMEDIATE RELEASE

Offensive sécuritaire: Que fait (vraiment) la police ? : France Culture: Contre-expertise 19.08.2010 – 18:15

Retranscription de l’émission Offensive sécuritaire: Que fait (vraiment) la police ? : France Culture: Contre-expertise 19.08.2010 – 18:15 en  ligne à http://semantiquegenerale.free.fr/contreexpertise190810.htm

« Police des  chiffres et des doutes » Jean-Hugues Matelly, Christian Mouhanna

Site de l’émission sur France Culture: http://www.franceculture.com/emission-contre-expertise-offensive-securitaire-que-fait-vraiment-la-police-2010-08-19.html

Galerie Ecritures : Vernissage

La Galerie ECRITURES présente les planches originales de Braise 1 et Braise 2

du 24 septembre au 24 octobre, nous vous invitons à venir rencontrer les auteurs

le 24 septembre à partir de 18 h

BRAISE

Une nuit, dans un orphelinat comme il en existe tant, Prune réveille son grand-frère Janus, effrayée par une étrange musique. Qui peut bien jouer de l’instrument à une heure aussi tardive ? Comme envoûtés, les enfants se lèvent et suivent cette mélopée qui les conduit vers l’extérieur. Le musicien, élégant chat noir du nom de Braise, aura tôt fait de séduire les bambins en manque d’affection par ses délicieux discours et ses promesses du plus beau des présents : une maman douce et aimante. Mais un avenir bien noir leur est promis, comme le constate la petite Prune, la seule à ne pas s’être laissée embobinée par le matou beau parleur et les bonbons à foison…


Conte noir et cruel, cette histoire concoctée par Bouton et Fortier, nouveaux venus dans le monde merveilleux de la bande dessinée, séduit d’emblée par un style littéraire d’une rare qualité. Par un langage soigné qui ne lasse de surprendre, entre figures de style et néologismes témoignant d’une constante créativité, le personnage de Braise intrigue autant qu’il émerveille. Cultivant le mystère sur ses motivations, il se fait le héraut de cette lointaine marâtre, elle aussi difficile à cerner.
Ne ménageant en rien l’irrépressible envie du lecteur d’en apprendre davantage sur les intérêts de chacun, les auteurs n’éclairent qu’à moitié l’univers fantasmagorique dont ils détiennent les clés. Le dessin de Cédric Fortier, au bel encrage puissant et expressif, donne à ce premier épisode (sur quatre) un véritable dynamisme, qui rend l’histoire palpitante et attachante. Relevant d’une belle assurance, le dessin aide à se plonger dans une ambiance où des couleurs franches, utilisées à bon escient, n’ôtent pas aux planches un ton résolument obscur et inquiétant.

Braise joue sur ses nombreuses particularités pour se distinguer de la masse, aidé dans cette tâche par une couverture qui ne manque pas d’attirer le regard. Les lecteurs qui oseront franchir le pas en seront récompensés par la découverte d’une histoire au charme plus qu’évident.

 

Galerie Ecritures

 

1 rue Pierre Petit

03100 Montlucon

@ galerie.ecritures@live.fr

Gerard Malanga: TE BOUFFE PAS LA TÊTE Charles Plymell Glass Eye Books / Ecstatic Peace Library

Traduction française: Jean-Marie FLEMAL

 

D’emblée, Charles Plymell balance son premier coup en une fantasia de vibrations rythmiques dans «  La théorie de la poussière meurtrie  », qui surpasse même les premiers jets de Ginsberg. Et, ainsi donc, «  Te bouffe pas la tête  » est un recueil de dimensions modestes (29 poèmes réunis en 34 pages), empli de sévères mises en garde contre le mauvais sort et la destruction et des souvenirs de la planète Terre lorsqu’elle traversait des âges plus innocents, avec des vagues de blés chaleureux s’étendant aussi loin que le freux peut voler dans ces rêves du Kansas. J’ai lu ce plaisant petit recueil à haute voix de la première à la dernière page tout en écoutant, presque en sourdine, «  Gaspard de la nuit  » de Ravel et c’était pareil à l’émotion retrouvée dans l’un ou l’autre scopitone, comme si j’avais regardé par la fenêtre d’une voiture, avec Charlie au volant.

 

«  Agenouille-toi, l’Amérique, et embrasse l’asphalte, tu as voté pour  » est précisément l’un des vers mêmes qui fait mouche d’instinct. «  (…) les succès trop répétés sont à coup sûr le prologue d’un désastre  » en est un autre et, ainsi, la cupidité surgit çà et là, au moment où Charley se met à singer le jargon du Wall Street Journal afin que tous ces gusses en costard & cravate puissent comprendre entièrement une fois qu’ils auront terminé leur pause lunch et qu’ils se retrouveront sous une lumière aveuglante.

 

Charley est un homme au volant et il a passé beaucoup de temps sur les routes avant que Kerouac s’y mette (mais celui-ci ne conduisait pas) et, ainsi, il est solidement campé sur ses deux jambes :

 

«  La création nous reproduit en double

à travers des éternités de sang et de savoir

de néons synchrones avec des lumières de tableau de bord

pirouettant dans toute une vie électrique.  »

(de «  Toi, regarde autour de toi  »)

 

«  Aujourd’hui, les autoroutes ne sont que des voies secondaires

et aucune ne suit ma propre voie.  »

(de «  Cette manie de rire au revoir  »)

 

«  Son esprit rouillé roule dans un pick-up

Jupiter hors sono

électro-corps précambrien

la banquette arrière pleine de canettes de Bud.  »

(de «  Les alambics crachotent séparément  »)

 

«  Fais du stop depuis la zone grise

Vire du côté de la route vers le sud

Sors du sud imaginé quelque part

En direction de la Gadoue du delta

Là où le coton est pur

Et où la chemise à pois clapote dans le vent  »

(de «  Lierre  »)

 

… et ça continue sans arrêt, pour se terminer par «  Poussière meurtrie  » :

 

«  Je me souviens du Kansas où tout étant mort et parti pour de bon

se muait en un tableau de bord presque éteint

avec la lumière verte et douce et des bouts de métal

pour garder les enfants d’un monde écroulé.  »

 

Charley sait. Il sait de quoi il parle. Il vient d’une longue tradition de fileurs de coton et d’avaleurs de rails. Il a regardé dans toutes les directions et d’innombrables fois scruté ces champs où il a traîné quand il était môme, où «  les fleurs des couronnes sauvages ne poussent plus  » et où «  le vent dans l’herbe chasse au loin les années  », et «  (…) quelle solitude dans les ombres là où ils parcourent la vaste route !  ».

Avec Charley au volant de la poésie et moi sur le siège de droite, je ne voudrais pas d’autre route.