Appel d’aide de l’association “AIE CONFIANCE”

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Cliquer sur l’image pour activer l’animation. Source: William Brandon

“Aie Confiance” sollicite tous les individus et les organisations pour une collecte de fonds urgente à l’intention des déplacés au Liban afin de leur venir en aide et les assister durant cette période très difficile que vit notre pays.   

Qui sommes-nous?

« Aie confiance » est une association non gouvernementale, à but non lucratif, apolitique et non confessionnelle. Elle a été créée le 20 juin 2005 et enregistrée sous le numéro  60/1/2005 auprès du Ministère de la Jeunesse et des Sports.

Les objectifs de l’association sont de:

«          Développer les capacités de l’individu dans la société.

«          Organiser des activités avec les jeunes.

«          Mettre en place des clubs socioculturels et organiser des camps, des colonies de vacances, des activités de conscientisation et des sessions de formation.

«          Organiser des activités culturelles, sociales, scientifiques et sportives.

«          Former des animateurs, directeurs et formateurs dans le domaine des activités sociales, culturelles, scientifiques, parascolaires et de loisirs.

«          Publier tous les documents concernant l’éducation et l’orientation des jeunes, surtout celles qui répondent aux objectifs de l’association.

Situation actuelle au Liban

Le Liban souffre actuellement d’une très forte crise humanitaire due aux bombardements ininterrompus de ses villes et villages depuis le 10 juillet, infligeant le déplacement en masse de plus 20% de la population vers les régions plutôt épargnées (Beyrouth, le Mont-Liban et le Nord). La grande majorité des déplacés sont des enfants, des femmes et des personnes du troisième âge.

Il est impossible pour le moment de présenter des chiffres exactes et fiables des destructions et des pertes humaines, puisque les attaques se poursuivent et que les estimations changent d’une minute à l’autre.

Toutefois, les estimations approximatives de cette catastrophe sont, jusqu’à date, les suivantes :

–         Nombre des victimes civiles : 750 (pour la plupart des femmes et des enfants)

–         Nombre de blessés civils : 3000

–         Les dégâts au niveau de l’infrastructure s’élèvent à plus de 100.000.000 millions de dollars.

–         Nombre de personnes déplacées : 800.000 personnes environ.

La grande majorité de ces derniers ont quittés leurs maisons en état d’urgence en laissant tous leurs biens et sans le sou. Les écoles publiques étant surpeuplées, plusieurs sont  toujours sans abri, sur les bords de routes ou dans les espaces publics. Dans l’attente d’un arrêt de l’attaque, les vivres et les médicaments se font de plus en plus rares à cause du blocus imposé.

Les besoins urgents des familles déplacées

Les familles déplacées vivent actuellement dans les écoles publiques ou dans des immeubles abandonnés ou même dans les espaces publics. Cette situation engendre des besoins à plusieurs niveaux :

–         Aliments de bases (lait, pain, sucre, riz…), eau potables et plats chauds….

–         Matelas et couvertures 

–         Médicaments : surtout pour les enfants et les malades chroniques

–         Produits hygiéniques : couches pour enfants, serviettes hygiéniques, shampoing, savons, dentifrices et brosses à dents, traitements anti-pou…

–         Ustensiles de cuisine….

–         Habits

Les activités ludiques auprès des enfants sont, elles aussi, d’une grande priorité afin de les occuper d’une façon saine et de décharger les parents affligés par leurs soucis. Un matériel de base est nécessaire pour pouvoir leur proposer des activités de loisir (ballons, cartons, crayons de couleur…)   

Plan d’action proposé :

Les membres de l’association “Aie Confiance”, tous des volontaires, se sont mobilisés pour venir en aide aux déplacés, prenant contact avec quelques écoles publiques dans la région du Kesserouan et de Jbeil et établissant un premier état des lieux des ces centres d’accueil. L’arrivée des aides humanitaires et l’organisation de ces dernières dans ces deux régions restant limitées, beaucoup de déplacés souffrent encore de l’absence de produits de première nécessité, mentionnés dans la liste précédente. Le seul moyen de subvenir à ses besoins est de les acheter sur le marché local.

Notre association dispose des ressources humaines pour aider au niveau de quelques centres et peut faire appel à des spécialistes volontaires au besoin (psychologues, médecins…), mais manque largement des fonds nécessaires pour assurer les besoins en matière pour ces personnes qui ont tous perdus.

L’intention est de pouvoir établir une unité de travail cohérente dans les écoles dans lesquelles nous travaillerons. Cette unité sera encadrée par un comité composé du directeur de l’école, 1 à 2 représentants de « Aie Confiance » et de 3 à 4 représentants des personnes déplacées. Ce comité aura un rôle de liaison avec les organisations humanitaires et les responsables locaux et facilitera le travail des équipes d’action mises sur place (formées par des volontaires et des personnes parmi les déplacés). Tout ceci de manière à assurer les meilleures conditions de survie qui englobent l’alimentation et l’eau potable, l’hygiène, les soins médicaux, le support psychosocial et les loisirs éducatifs et ludiques pour les enfants.  

Nous proposons d’entamer notre action dans un centre pilote à « Hsoun », dans la région de Jbeil, qui accueille plus que 70 familles (500 personnes approximativement). Située à 45km au nord de Beyrouth, cette région n’est couverte par aucune ONG et par conséquence, n’a bénéficiée que d’une assistance très limitée depuis le début de la crise.


Contacts:

“Aie Confiance”

Fax: 961 -1-362999

Email: aie-confiance@hotmail.com

Chadi Daou – Président

Tel: 961 -3-685629

Email: chadi_daou@hotmail.com

Karam Abi Yazbeck – Vice président

Tel: 961 -3-203732

Email: kyazbeck@gmail.com

Compte bancaire :

Nom de la Banque       : Byblos

Adresse de la banque   : Okaybeh – Lebanon

Numéro du compte      : 320.3058358.002

(ou IBAN en Europe)

Compte au nom de      : Association “Aie Confiance”

Code Swift                  : BYBALBBX

Merci d’avance

Une stratégie non-aristotélicienne ?

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Animation: WilliamImage003_1

Les relations entre Etats sont encore structurées en 2006 sur une conception de la stratégie comme une "intelligence des rapports de force" (Gérard Chailliant).

Or ce type de stratégie a pour conséquence de limiter ces relations à des relations de conflits : conflits entre blocs différents, entre cultures différentes, etc.

Or notre modèle démocratique, depuis le XVII° siècle en France, repose sur la valeur absolue de la personne humaine, l’égalité des droits des êtres humains et le postulat selon lequel  force ne fait pas droit (Jean-Jacques Rousseau, « Le Contrat Social ».) Il en découle que les relations entre les citoyens ne sont plus régies par des rapports de force, mais sur le droit, défini par la loi, et que ceux qui la transgressent se voient mettre des limites.

Si cette base de relation est intégrée dans une certaine mesure au niveau des individus dans les pays démocratiques, elle n’est pas encore appliquée dans les relations entre Etats, qui se comportent entre eux encore en fonction de la loi du plus fort et régissent toutes le leurs relations sur cette base, investissant une grande part de leur argent dans l’armement.

Tant que les humains se battaient avec des sabres ou des gourdins, ils ne menaçaient pas l’ensemble de la planète. Quand ils s’affrontent avec des bombes de plus en plus sophistiquées et faisant de plus en plus de dégâts comme c’est le cas actuellement, la situation devient dangereuse pour tout le monde.

D’où la nécessité de cesser de raisonner dans ce domaine comme nous ne faisions il y a 2500 ans, de sortir de la logique dualiste, et d’intégrer au niveau stratégique les acquis de notre évolution politique (constitution démocratique basée sur l’égalité des droits entre les humains) et scientifique actuelle (physique quantique, théorie de la relativité). Nous manipulons des armements conçus sur la base de la technique du XX° siècle avec des mécanismes de pensée et des réflexes mentaux datant de l’antiquité.

Il importe ici de sortir de la notion de faute : ce n’est pas du tout de faute dont il est question, mais de croyance en des faux postulats. C’est pourquoi ce n’est pas en jugeant qui que ce soit, en agissant sur la base de positions moralistes, que nous nous en sortirons, mais en confrontant les faux postulats aux faits, et en les adaptant à ceux-ci.

Si nous redéfinissons maintenant nos relations sur les bases de notre évolution scientifique, quelles bases allons-nous utiliser :

la sémantique générale d’Alfred Korzybski,

les travaux du biologiste Henri Laborit sur la structure des organismes vivants, élaborés eux-mêmes sur la base de la sémantique générale..

A partir de là, nous acquérons la notion de structure : « Une structure est l’ensemble des relations existant entre les différents éléments d’un ensemble. » (Henri Laborit)

Nous savons que pour obtenir des résultats correspondant à nos attentes dans les domaines humains, nos élaborations doivent être structurellement similaire à la structure de l’organisme humain, et qu’en tant qu’éléments d’un même ensemble, ces domaines humains, également appelées « sciences humaines », sont reliés entre eux et complémentaires. Ceci exige une unification de nos différents domaines d’activité : il n’est pas cohérent de raisonner en 2006 sur une logique vieille de 2500 ans dans certains domaines (économique, stratégique, etc.), sur une logique datant du XVII° siècle dans d’autres domaines (médecine, psychologie, psychiatrie, ethnologie, etc.), dans un monde élaboré sur la science du XX° siècle. Cette situation engendre un désordre dans notre pensée, et dans nos comportements, et conduit à un ensemble de faux problèmes qu’il nous est impossible de résoudre sur la base des logiques dépassées qui les créent.

Restructuration:

Le système dualiste a engendré une structure de relation sociale basée sur les hiérarchies de dominances. A celles-ci nous allons substituer des hiérarchies de connaissances et de compétences.

A une structure de relation basée sur la compétition, nous allons substituer une structure de relation basée sur la complémentarité, l’interdisciplinarité et l’ouverture thermodynamique et informationnelle, non seulement entre les individus, mais entre les pays, nations, cultures, religions, etc.. Sur cette base, nous sortons d’un système basé sur l’exclusion pour entrer dans un système basé sur l’inclusion, donnant à tous les éléments la possibilité de fonctionner correctement.

Au niveau de la vision de l’être humain, nous sortons de l’ancienne opposition aristotélicienne « corps » /  « âme », qui a évolué avec le rationalisme avec l’opposition « monde magique » / « monde scientifique », au bénéfice d’une vision de l’organisme comme un tout, comprenant

–         une dimension physique

–         une dimension spirituelle

et dont l’ensemble des capacités est plus étendu que ce que nous en connaissons, dont nos cartes sont incomplètes par rapport au territoire, dont certains aspects sont pour nous de l’ordre du connu, d’autres aspects de l’ordre de l’inconnu, et d’autres encore, du niveau de l’inconnaissable, dans la mesure où ce que nous pouvons en connaître est tributaire des capacités et des limites de notre organisme.

Au niveau spirituel, nous sortons de l’opposition « sciences »/ « religions », basée sur l’ancienne opposition « corps » / « esprit » pour repartir sur une étude scientifique des différentes spiritualités, en les redécouvrant non pas sur la base des dogmes religieux, au niveau de la croyance, mais à travers une lecture non-aristotélicienne des textes sur lesquels ils reposent et en cherchant à comprendre ceux-ci sur la base de notre évolution scientifique actuelle, sur la base de la conception non-aristotélicienne de l’écriture (la fonction de time-binding, décrite par Alfred Korzybski, le découvreur de la sémantique générale, qui consiste à relier l’auteur et le lecteur à travers l’espace-temps; et la fonction magique (Brion Gysin : "Writing is about making it happen") qui consiste pour l’auteur à écrire un scénario de la réalité, que ses lecteurs peuvent ensuite faire arriver s’ils le souhaitent. ("Mektoub: c’est écrit"), en nous attachant aux faits, et en nous posant la question suivante : « Qu’est-ce qui se passe là ? Je n’en sais rien, allons voir. »

Au niveau économique, nous abandonnons la croyance en l’existence réelle de l’argent et en sa valeur réelle pour acquérir une conception de celui-ci comme un symbole d’échange entre humain, dont la valeur dépend de ses utilisateurs, de celle qu’ils lui donnent sur la base d’une convention.

Au niveau stratégique, nous remplaçons l’ancienne conception basée sur « l’intelligence des rapports de force », par une stratégie basée sur la force des rapports d’intelligence, permettant :

–         de sortir de la logique des rapports de force,

–         de désamorcer les conflits basés sur les postulats aristotéliciens de la logique dualiste,

–         de reformuler une nouvelle base de relation entre humains, aux niveaux individuel, national, international, incluant tous les éléments dans un même ensemble, dans lequel il n’y a plus d’un côté des gagnants, et de l’autre, des perdants, mais dans lequel tous les éléments sont gagnants.  Voir à ce sujet l’article « Janvier 2006: une mondialisation non-aristotélicienne ? »

Imaginons maintenant qu’au lieu de continuer à nous affronter entre cultures sur la base de postulats dépassés depuis des siècles, nous élaborions une telle structure de relations, quels résultats obtiendrions-nous ? Au lieu d’aboutir à un résultat basé sur la destruction des forces mutuelles, nous obtiendrions, en fonction du principe de non-additivité mathématique, des résultats supérieurs à la somme des parties : en matière de collaboration entre humains, 1 + 1 ne fait pas 2, mais 3 :

"Gysin : … lorsque vous associez deux esprits…

Burroughs : … Il y a toujours un tiers esprit…

Gysin : … Un tiers esprit supérieur…

Burroughs : … Comme un collaborateur invisible."

William Burroughs – Brion Gysin: "Œuvres Croisées".

En sommes-nous potentiellement capables ? Oui, dans la mesure où nous disposons aujourd’hui des données scientifiques nous permettant de réaliser ce changement.  Ce qui était impossible dans le cadre de l’ancien système devient possible dans le nouveau. Ceci ne dépend pas de la décision des dirigeants, mais des individus. Le pouvoir réel ici n’appartient plus aux niveaux hiérarchiques  supérieurs, mais à la base, qui a le pouvoir de faire. Ce qui signifie que nous avons ici le pouvoir de décider de l’appliquer à notre niveau, de la traduire dans les faits, et de créer ainsi une nouvelle réalité que nous pouvons choisir de faire arriver ensemble. Cela dépend de nous, et de personne d’autre.

Guerre au liban: Responsabilités ?

            Les gens qui ont décidé des attaques sur le Liban les ont justifiées au niveau des mots en disant que la responsabilité en incombait à leurs ennemis qui les menaçaient. Je ne rentrerai pas dans un débat polémique ici, car je n’ai pas vécu dans cette région, ne connais ce conflit que par ce que j’en apprends à travers les média, et que je n’ai pas le droit de parler à la place des gens qui le vivent. Je me contenterai ici d’analyser des discours et des comportements.

Qu’entend-on par « responsabilité » ? La capacité à se confronter aux conséquences de ses actes: j’accomplis une action qui a des conséquences dans le monde extérieur. En conséquence, il n’est pas possible d’attribuer la responsabilité de ses actes à quelqu’un d’autre.

Dans la circonstance, de quels actes s’agit-il ? De la destruction d’un pays voisin, de ses infrastructures qui sont nécessaires à la vie de ses citoyens, du bombardement de populations civiles, pour la plupart des femmes, des enfants et des personnes âgées qui ne faisaient de mal à personne et ne menaçaient personne, et ceci en représailles à l’arrestation de deux soldats.

L’attaquant justifie ces bombardements sur les civils prétendant qu’ils étaient prévenus et auraient du partir avant les bombardements. Or ces gens n’ont pas pu fuir, n’ayant nulle part ailleurs où aller, quand l’attaquant leur a dit de partir. Pour que cette justification ait été recevable, il aurait fallu leur donner la possibilité de le faire, à savoir leur procurer un abri temporaire pour eux et leurs biens, avant d’attaquer et jusqu’à ce que les combats soient terminés. Or personne ne leur a proposé un tel abri.

Pour ce qui est des ennemis désignés de cet attaquant, ils font partie des forces armées de ce pays et sont légitimes dans le cadre de la loi de celui-ci. Elles n’ont tué personne au départ, et le postulat selon lequel elles menaçaient l’attaquant, en l’absence de faits, consiste en un procès d’intentions. Le point de départ a été l’arrestation de 2 soldats: ils ne sont pas blessés ni tués, et répondre par des bombardements qui tuent effectivement des gens est disproportionné : tout au plus la logique d’une loi du talion, qui n’est plus recevable en Occident de nos jours, aurait justifié l’arrestation de deux soldats de l’autre camp. Comme il s’agit de forces armées dont le pays est attaqué et qu’elles sont chargées de le défendre, il est dans la logique du conflit qu’elles cherchent des appuis, se renforcent et ripostent. A partir de là, dans la logique d’un rapport de forces, les ripostes atteignent la population de l’attaquant en retour, et peuvent alors effectivement menacer sa propre sécurité. Donc, en représailles à l’arrestation de deux soldats, les conséquences au niveau des faits de ces attaques sont :

–         la destruction d’un pays voisin qui ne représentait pas une menace effective,

–         des populations civiles de ce pays voisin décimées alors qu’elles n’ont rien à voir dans l’arrestation des deux soldats,

–         renforcement du groupe désigné comme ennemi,

–         atteinte de sa propre population et menaces pour sa propre sécurité,

–         risque d’extension du conflit à d’autres pays.

–         etc.

Les conséquences sont donc inverses au résultat prôné au niveau des mots, qui était de renforcer la sécurité de l’attaquant. Celui-ci est aujourd’hui en position plus dangereuse qu’auparavant, et se décrédibilise auprès des autres pays et de leurs citoyens. Si vraiment c’est de responsabilité dont il est question, c’est à ces conséquences-là qu’il convient que l’attaquant se confronte. En l’absence de quoi, ce n’est pas de responsabilité dont il est question ici, mais d’attribution de la culpabilité de ses propres actes à quelqu’un d’autre, par un pays qui se donner le droit d’attribuer un châtiment collectif à tous les citoyens de ce pays.

Transposé au niveau individuel, l’auteur d’un tel comportement serait considéré en Europe comme « dangereux pour lui-même et pour autrui », mis hors d’état de nuire, dans un établissement psychiatrique ou une prison, et inculpé pour avoir tué d’autres gens.  Au niveau des individus, la loi ne permet pas de se faire justice soi-même. En cas de litige, il existe des tribunaux devant lesquels ils peuvent aller pour le trancher.

Il est éminemment préjudiciable, pour ces individus que nous sommes, que les lois valables pour nous ne le soient pas pour nos gouvernants, et que certains de ceux-ci se comportent comme des fous dangereux, et se révèlent incapables de se confronter aux conséquences de leurs actes, autrement dit complètement irresponsables. Il est regrettable qu’il n’existe aucune institution internationale au dessus des conflits, dotée de moyens réels et efficaces de mettre ces insensés hors d’état de nuire: je ne parle pas de les tuer ni de les maltraiter, ni même de les juger, simplement leur mettre des limites, de les neutraliser, et de les confronter aux conséquences de leurs actes afin de leur en faire prendre conscience, sans préjudice pour eux-mêmes ni pour quiconque.

     Dans ce conflit, comme dans tout conflit, les responsabilités sont partagées : la logique manichéenne, qui voudrait que l’un ait « raison » et l’autre « tort », est dépassée ici et dépourvue de validité. Ce qui est en question ici n’est pas le niveau religieux, pas plus que le niveau politique, mais le niveau sémantique : la logique selon laquelle raisonnent certains dirigeants sur cette planète, si j’en crois leurs propos, qui repose sur une croyance en l’existence des concepts de bien et de mal, chacun se croyant détenteur du bien, étiquetant l’autre de « satan », et s’octroyant le droit sur cette base de le combattre et de le détruire.

A quelle époque sommes nous ? En 2006. De quand date cette logique dualiste basée sur l’opposition de concepts de bien et de mal ? D’Aristote, le père de cette logique (400 ans avant notre ère). Ce qui veut dire que nous continuons de gérer nos conflits avec des mécanismes de pensée vieux de 2500 ans, dont les bases (physique euclidienne) sont scientifiquement obsolètes depuis le XVII° siècle.

Une logique qui nous enferme dans des problématiques de culpabilité.

Quels sont les bases de cette logique, et quels mécanismes de pensée engendre t-elle ? La logique aristotélicienne repose sur trois postulats ou principes, qui constituent les fondements de la pensée dualiste :

–                                 – le principe d’identité : A est A, qui donna lieu au postulat suivant : "tout ce qui est, est : ce qui est vrai est vrai, ce qui est faux est faux." Ce postulat, appliqué aux domaines autres que les mathématiques, engendra l’idée selon laquelle "ce qui est bon est bon, ce qui est mauvais est mauvais";

–                                 – le principe de contradiction : A n’est pas non-A : "rien ne peut à la fois être et ne pas être : une proposition ne peut être vraie et fausse en même temps; de là "ce qui est bon n’est pas mauvais, ce qui est mauvais n’est pas bon";

–                                 – le principe du tiers exclu : il n’y a pas de milieu entre A et non-A : "tout doit ou bien être, ou bien ne pas être : une proposition est soit vraie, soit fausse;" d’où "toute chose est soit bonne, soit mauvaise."

Si l’on examine ces postulats, que peut-on en dire ?

D’abord qu’une chose n’est ni bonne ni mauvaise en soi, les qualificatifs "bon" ou "mauvais" étant des jugements de valeur attribués à la chose observée par la personne qui l’observe et qui la qualifie comme telle en fonction de ses critères personnels. Ainsi quand quelqu’un dit "cette chose est bonne", il veut dire en fait qu’elle lui apparaît bonne. Le jugement de valeur engage non pas l’objet observé, mais celui qui l’observe et qui l’évalue comme tel. Le même objet, observé par quelqu’un d’autre, pourra ainsi être qualifié de "mauvais" si cet autre observateur utilise des critères d’évaluation différents.

Dire d’une chose qu’elle est "bonne" ou "mauvaise" consiste à faire abstraction du coefficient de l’observateur, de la relation entre celui-ci et ce qu’il observe. Si nous disons "cette chose est bonne", nous lui attribuons une qualité comme si elle lui était intrinsèque, qualité que seule notre structure nerveuse permet de faire intervenir entre la chose et cette structure. Nous identifions la chose que nous observons avec le jugement de valeur que nous plaquons sur elle. Il s’agit là d’une fausse identification.

Les raisonnements basés sur de fausses identifications ne sont pas similaires aux faits, ils ne correspondent pas à ce qui se passe effectivement. Il y a alors un décalage entre le niveau des mots, du langage, et celui des faits. Ce décalage entraîne une vision, une interprétation des faits désadaptée par rapport à la réalité. Cette inadaptation se répercute dans notre comportement, et les résultats obtenus ne sont pas conformes à ceux que nous attendions.

Le principe du tiers exclu : "soit/soit", "ou bien/ou bien", est à la base du raisonnement par opposition. Il consiste à opposer artificiellement au niveau verbal des choses qui ne le sont pas en réalité, et à les concevoir comme antagonistes alors qu’il n’en est rien. Ce principe laisse à penser que dans une situation donnée, nous n’aurions le choix qu’entre deux possibilités opposées, contradictoires, alors qu’en fait nous nous trouvons face à une multitude de possibilités. Il engendre ainsi une vision de la réalité réductrice, sans nuance, et génératrice de conflits.

A travers sa logique, Aristote pensait avoir décrit les lois de la pensée, alors qu’elle était en fait le reflet de sa propre structure mentale. Portant ses principes à l’universalité, il les a appliqués à sa conception de monde et des espèces vivantes.

Il a défini l’être humain comme "un animal doué de raison, composé d’un corps et d’une âme", qualifiant celle-ci de "moteur qui délibère", moteur étant à entendre au sens de faculté motrice. D’où une conception animalière de l’homme, et une vision des sociétés humaines calquée sur les sociétés animales. Ainsi la logique aristotélicienne a également structuré l’ensemble des relations au sein des sociétés: considérant que "certaines espèces sont faites pour régir et dominer les autres", Aristote a divisé l’humanité en deux catégories opposées en termes de valeur, les "maîtres" et les "esclaves" : "Etre capable de prévoir par la pensée, c’est être par nature apte à commander, c’est à dire être maître par nature, alors qu’être capable d’exécuter physiquement ces tâches c’est être destiné à être commandé c’est à dire être esclave par nature." ("La Politique", Aristote, livre I, chapitre 2). De là une conception de la société partagée en individus "supérieurs" et "inférieurs", dont la valeur est proportionnelle à celle de leur statut. Les termes de "supérieur" et d’"inférieur" reposant sur des critères de dominance, ces concepts ont produit une structure hiérarchique de rapports sociaux, basée sur des rapports de force, officialisant les relations de domination/soumission, et des sociétés calquées sur les sociétés animales, régies par la loi de la jungle et le droit du plus fort, ce "droit" étant légitimé au nom du "bien", celui-là même défini par ce plus fort au détriment du plus faible, lequel est identifié au « mal" pour justifier son infériorisation et sa soumission : "L’art de la guerre est un art naturel d’acquisition, car l’art de la chasse est une partie de cet art : nous devons y avoir recours à l’égard des bêtes et de ceux des hommes qui étant nés pour être commandés n’y consentent pas, parce que cette guerre-là est juste par nature." "La Politique" Aristote, livre I, chapitre 8).

L’opposition "supérieur/inférieur" s’est également étendue à la conception des sexes, imposant l’image du mâle dominant et de la femme soumise, les hommes étant faussement identifiés aux seuls attributs de la masculinité et les femmes, réduites à ceux de la féminité. Ces images ont induit entre les sexes des relations d’opposition régies également par des rapports de dominance rendant impossible des relations d’égalité et de complémentarité, et une structure familiale hiérarchisée, similaire à la structure sociale.

               Ainsi de cette logique par opposition ont découlé les notions opposées de bien/mal, bon/mauvais, supérieur/inférieur, raison/tort, permis/interdit, innocent/coupable, récompense/châtiment, juste/injuste, etc., le sens de ces notions reposant non pas sur l’observation des faits et les conséquences des actes, mais sur les critères d’évaluation officiels des autorités détentrices du pouvoir et de l’argent, les attributs de la dominance étant érigés en valeurs absolues.

A partir de là est considéré comme "bon" tout ce qui va dans le sens de ce système de pensée et comme "mauvais", tout ce qui le contredit ou n’est pas conforme à cette conception. D’où une morale fondée sur la valeur absolue du pouvoir et de l’argent et la valeur relative de la personne humaine, en d’autres termes, sur une inversion des valeurs.

Cette inversion des valeurs a abouti à la déification de concepts abstraits (le pouvoir, l’argent, « le bien », « la raison », la justice, etc…), et au mépris de la valeur humaine. Cette déification d’abstractions consiste à attribuer une existence réelle à des concepts créés par notre propre structure mentale, qui n’ont aucune existence réelle indépendamment de celle-ci. C’est sur cette inversion des valeurs, fondamentalement liée à une utilisation inadaptée des symboles, que repose toute la problématique de culpabilité sur laquelle fonctionne l’Occident depuis 2400 ans.

Cette morale débouche sur le raisonnement suivant : "En tant qu’autorité supérieure, j’ai raison, donc si tu n’es pas de mon avis, tu as tort; mes valeurs sont les bonnes et si les tiennes sont différentes, elles sont fausses, donc mauvaises. Ce qui est bon est permis, ce qui est mauvais est interdit; si tu fais ce que je permets, tu es innocent, si tu fais ce que j’interdis, tu es coupable; si tu es coupable, tu dois être puni et, au nom de mes valeurs, j’ai le droit de te punir. Pour faire respecter mon droit qui repose sur des valeurs justes, j’utilise ma force, ce qui est juste puisque j’ai raison, aussi la guerre que je fais au nom de mes valeurs est-elle juste; tes valeurs étant fausses, j’ai le droit de t’imposer les miennes et tu dois les adopter; sinon tu es coupable", etc., etc..

De ce fait cette logique est à la base de la notion de crime sans victime qui consiste à criminaliser et à punir des gens qui ne font de mal à personne, pour la simple et unique raison qu’ils ont des conceptions différentes de l’autorité qui s’exerce. Les gens qui raisonnent ainsi se conçoivent généralement comme "supérieurs", détenteurs du monopole de "la raison", attribuant à leurs critères d’évaluation personnels un caractère d’universalité. Il se croient généralement sur terre pour imposer aux autres leurs façons de penser et de se comporter, y compris dans les domaines privés, et ceci au nom de leurs "valeurs".

En conséquence, ce système de pensée est à la base des structures hiérarchiques de dominances, des interdits non fondés, des rapports de domination/soumission, d’une inversion des valeurs, de la déification d’abstractions, de l’infériorisation de la personne humaine, d’une problématique de culpabilité, autrement dit des mécanismes sur lesquels reposent tous les systèmes de contrôle générateurs d’oppression.

Le dualisme a façonné l’évolution de nos langages et de nos civilisations en Occident depuis des siècles. Nous n’avons pas conscience des mécanismes mentaux qu’il engendre, dans lesquels nous avons été élevés, et dont une part sont induits par la structure de nos langages-mêmes. Nous n’avons pas choisi de raisonner ainsi, aussi n’en sommes nous pas «coupables»: ce n’est pas d’une « faute » dont il s’agit. Toutefois ses conséquences sont éminemment préjudiciables à l’espèce humaine, aux espèces vivantes à la planète en général. Tant que nous resterons mentalement enfermés dans ces problématiques, nous continuerons à nous attribuer une « culpabilité » qui n’existe que dans nos têtes, et qui nous maintient inconscients et irresponsables.

Pour en revenir au conflit au sujet duquel j’écris ces lignes, j’ai parlé ici de ses acteurs. Mais ils ne sont pas les seuls à porter une responsabilité dans celui-ci : « "Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire." Albert Einstein.

            Israël et le Liban ne sont pas les seuls pays sur la planète. Les autres peuvent mettre des limites à ce qui se passe et l’arrêter. Si tous les pays qui sont opposés à cette guerre, indépendamment de la logique des blocs, prisonnière des oppositions et qui ne mènera personne nulle part, veulent arrêter ce qui se passe, ils peuvent le faire. Si vraiment les dirigeants occidentaux se comportent de façon responsable, ils peuvent exiger de l’attaquant en question qu’il commence par appliquer lui-même les valeurs occidentales. Il n’est pas cohérent que les Occidentaux acceptent qu’un pays parlant au nom de l’Occident au XXI° siècle, prétendant agir pour la défense de celui-ci alors qu’aucun pays occidental n’a besoin de ses services en la matière et ni ne le lui a jamais demandé, continue de s’exprimer et de se comporter comme un Occidental du IV° siècle avant notre ère, en complète contradiction avec  toute l’évolution d’une culture qu’il n’a manifestement pas intégrée puisqu’il est incapable de l’appliquer. Alors si nous parlons de valeurs occidentales et de gestion des conflits, il me semble qu’il conviendrait de commencer par remettre quelques pendules à l’heure à ce niveau, et d’appliquer dans nos actes les principes de base de notre culture.

« Vous avez probablement beaucoup entendu parler de cette grande tragédie que fut la guerre mondiale (1914-1918). Vous avez entendu parler de Hitler et de son armement insensé – pour lequel vous allez payer. Tout cela est une question de prédictivité. Si le Kaiser avait su que l’Angleterre et l’Amérique s’uniraient dans la Grande Guerre, il n’y aurait pas eu de guerre. Si la Société des Nations sincèrement soutenue par l’Angleterre et les Etats Unis avait été d’accord sur le fait qu’il ne devrait pas y avoir d’Hitler, il n’y aurait pas eu d’Hitler. Personne ne veut se suicider. C’est une question de prédictivité. Pourquoi alors avons-nous un Hitler et les armements ? Parce que l’Angleterre et l’Amérique n’ont pas dit verbalement "arrêtez cela". C’est une question de prédictivité. Dans certaines conditions nous pouvons prédire que si "telle et telle chose" arrivent, "telle et telle chose" arriveront, mais nous devons être clairs dans notre capacité de formulation et exprimer clairement dans nos têtes ce qui était clair dans notre langage. Alors des événements se produiraient, ou ne se produiraient pas. J’en viens ici à un point très important en rapport avec la prédictivité. A savoir que si nous sommes clairs dans nos têtes et clairs dans notre langage et que nous savons où nous voulons en venir, les choses deviennent plus simples. Est-ce clair ? » Alfred Korzybski, « Transcription des Notes des Conférences de Sémantique Générale Données à Olivet College (1937) »

Rapport d’Interzone: juillet 2006

Image001_4 Bonjour à tous,

Interzone: 9 ans:

Ale 2 Août est le neuvième anniversaire du jour où Burroughs s’est envolé à travers des matins invisibles, “comme les chevaux sauvages au dessus des collines”  (Charles Bukowski 🙂 (A août 1997) . En conséquence, Interzone a 9 ans d’existence !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Tant de choses réalisées, tant d’échanges entre des gens dispersés dans le monde entier. Un grand merci à tous les Zoners.

Je propose un tchat ce soir. Comme les groupes de Yahoo n’ont pas de tchat, nous ne pouvons plus utiliser l’Interzone Coffee House. Personnellement, j’ai Yahoo Messenger  isabelle.baudron@wanadoo.fr baudron_isabelle ) et MIRC.  Si vous n’avez ni l’un ni l’autre et que vous vouliez y participer , je suggère que vous téléchargiez MIRC www.mirc.com : c’est facile à utiliser, et ne demande pas d’inscription. Connectez-vous au serveur Undernet : EU, NO,
Oslo. Dans la fenêtre qui apparait, entrez le nom du channel “Interzone” et vous vous y atterrirez. J’y serai dans la soirée, à l’heure de Paris. Pour les fuseaux horaires, consultez la pendule mondiale à http://www.interpc.fr/mapage/westernlands/worldclock2.html et voyez quelle est votre heure. Vous pouvez m’envoyer un mail à isabelle.baudron@wanadoo.fr si vous voulez y participer.

"¿Quién es? William S. Burroughs, Revisited" :
Jeffrey Miller, directeur de Cadmus Editions, envoie l’information suivante:
“Je pensais que vous seriez intéressé de savoir – pour le rapport d’Interzone  – que Jorge Cuevas Cid a organisé un symposium à l’Université Autonome de Mexico (UNAM, FFyL, Colegio de letras modernas, D.F.), "¿Quién es? William S. Burroughs, Revisited", Du 4 au 8 septembre 2006, de nombreux étudiants y distribueront des articles et des activités artistiques en rapport y seront
présentées.”

Ricardo Mbarak à Beyrouth:

Image003Je mentionne souvent Ricardo Mbarak, l’artiste libanais, dans les rapports car nous échangeons nos informations respectives et les diffusons dans nos listes respectives. Ricardo se trouve à Beyrouth et a cessé d’administrer ses listes car son pays est sous les bombes et ses habitants sont coupés du
reste du monde.
Comme je le mentionnais dans le rapport de juin, juste avant que cette guerre éclate, Ricardo m’a inviter à envoyer des contributions à la liste Yasmin, sur l’art et la technologie dans les pays méditerranéens, et à écrire sur la sémantique générale et Interzone. J’ai envoyé trois mails, le
dernier sur ce que peut apporter l’aventure d’Interzone à la liste Yasmin.
Vous pouvez trouver tous les mails relatifs à cette discussion à http://www.media.uoa.gr/yasmin/viewtopic.php?t=872
Tout ce que je peux dire maintenant à ce sujet est  “Arrêtez la guerre !!!!!!!

Littérature:

– Joe Ambrose: Outsideleft: I met Johnny Cash
Joe a écrit un article sur johnny cash à http://www.outsideleft.com/main.php?updateID=627 dont vous pourrez apprécier la lecture.
– des livres d’Interzone : Tomes du “Time of the Naguals” en anglais:

J’ai mis à jour le catalogue des livres d’Interzone http://www.inter-zone.org/catalbooks.html et rajouté les liens sur la version anglaise de “the Time of the Naguals” : The Time of the Nagual II:
Interzone Anthology in English Tome 1: Articles
http://www.geocities.com/interzonelibrary/contentsart.html
I.Manifestos / II.Making it happen / III.On William Burroughs / IV."Print those tee-shirts !!!!" / V.Non ordinary levels of reality / VI.Fiction 1 / VII.Fiction 2: Foe : The Assassins  / VIII. Fiction 3  / IX.Bios

Tome 2: Poems:  http://www.geocities.com/interzonelibrary/contentspoems.html
Part 1  / Part 2  / Part 3  / Part 4  / Part 5  / Part 6  / Part 7  / Part 8 / Part 9  /Part 10

Blogs et podcasts :

Yann Vogel :
Actuellement dans la série Brésil, les orchidées avec les paroles de la chansons du diaporama sous le diaporama :
http://web.mac.com/adanig/iWeb/SkinBod/Skinbod/AB23340E-8688-4C01-BB90-E676B2CEB98A.html
PodCast (accueil / abonnement) : Skinbod

Alain Valet : Blog poésie et images : « Une sirène au sexe en croix croque un morceau d’éternité comme si la vie ne tenait qu’à un mot » Quelques mots pour vous annoncer que je viens de créer un blog consacré à mes textes et illustrations (collage, papiers marbrés, encre de  chine, etc.), dont voici le lien: http://alainvalet.blogspot.com/ Je vous invite à le visiter. Alain Valet

Videos :

Vidéo de Daniel Gualda:
Daniel en Argentine a réalisé une nouvelle vidéo que vous pouvez voir à http://rapidshare.de/files/27133309/readydivx.avi.html

Chris Jordan: SNOW in JULY :
Le nouveau travail de Chris Jordan est en ligne à www.tubaexotica.com Merci de voir ce qu’il fait, et envoyez nous un exemplaire de ce que vous faites. Chris Knutsen

Le marais poitevin en photos panoramiques:
Yannick Chosse a créé un nouveau site www.photographies.marais.poitevin.fr présentant une visite virtuelle en photographies panoramiques 360° sphériques du marais poitevin et de sa région. Vos avis et suggestions sont les bienvenus.
www.poussieredepixel.info www.photographies.marais.poitevin.fr

ArtandLebanon@yahoogroups.com [Montréal, Vidéo, 73min.]  une projection de vidéos expérimentales Jeudi 6 Juillet 2006 à 20h30 Dans le cadre de l’échange "Beyrouth-Montréal vue double" En collaboration avec la galerie B-312 (Montréal) Commissaires: Marthe Carrier, Frédéric
Lavoie, et Jacko Restikian Entrée : 5 000 LL Tél: 01 56 31 14.info@espacesd.com

Aperture : http://www.myspace.com/aperturemovie

Musique :

* Nouveau CD de Joujouka offert aux amis de MySpace :
Chers amis,
Un nombre limité de copies du nouveau CD des Maîtres Musiciens de Joujouka est disponible à partir de notre site web www.joujouka.net . La date de sortie officielle est le 12 septembre.
Le CD, Boujeloud, est le premier CD qui concentre les Rites de Pan. Pan est connu sous le nom de Boujeloud à Joujouka. Chaque année la déité mi chèvre-mi humaine est célébrée dans le village. La musique de Boujeloud/Pan est une succession spéciale de morceaux de musique thérapeutique jouée dans le rituel de la fertilité.
Boujeloud comprend 10 morceaux de 63 minutes, un livret de 12 pages avec des photos et des notes supplémentaires. Produit et enregistré par Frank Rynne.
Allez à l’adresse suivante www.joujouka.net et cliquez sur le store ou allez directement à http://joujouka.net/4Store/
TOUS LES BENEFICES DES VENTES DIRECTES SUR NOTRE SITE VONT DIRECTEMENT AUX
MUSICIENS §§§§§§ Merci pour votre soutien. MMOJ

* The Whirling Dervish  a donné plusieurs concerts ce mois-ci:
http://www.myspace.com/thewhirlingdervish

* Mehdi en Concert :
Mehdi sera en concert le mercredi 9 août au "Réservoir" 11 rue de la forge royale 75011 Paris . Début à 20 h dans le cadre du tremplin réservoir ! Concert gratuit ! http://www.myspace.com/mehdimusik

* Peter Hall : Nouveaux morceaux à http://www.myspace.com/thepeterhall (rap)

* Matt: Collage sonnore avec la voie de Burroughs :
http://www.crude.co.nz/sounds/crudecasts/burroughs.mp3

Dans My Space :
Datahore nouveaux morceaux : http://www.myspace.com/datawhore

Nouveaux musiciens :

Ben Popp : http://www.myspace.com/benjaminpopp

aditi tahiti  http://www.myspace.com/adititahiti3

Kim Novak http://www.myspace.com/kimnovakk

Natural Ryddim http://www.myspace.com/naturalryddim

Elusiver : http://www.myspace.com/elusiver

Janek Gwizdala http://www.myspace.com/janekgwizdalaproject

Stevenseverin http://www.myspace.com/stevenseverinmusic

Galeries:

Nouvelles illustrations de Paul O’Donovan: « Coiffure Sisters » et “Protection of tree study" (credit à Baud pour l’image des arbres de Roche) à http://www.interpc.fr/mapage/westernlands/odonovan30.html et “Morning Exodus from Roche Underworld" (élaboration à partir d’une scène de Baud) à
http://www.interpc.fr/mapage/westernlands/odonovan31.html

Dreamachines :

Chers amis,
Lisez mon dernier blog à partir du lien ci-dessous . J’ai besoin de quelques personnes pour réaliser la musique d’une installation de dreamachines à Burningman. Hafler Trio m’ a dissuadé d’utiliser leur CD car je ne peux pas payer des droits d’auteur pour une performance publique, mais leur vidéo sur la dreamachine pourrait faire partie de l’installation (pour les aider à la vendre). Connaissez-vous quelqu’un à qui  je pourrais m’adresser ? Soyez creatifs car je m’adresse à tout le monde. Ces droits d’auteurs sont une vatardise, mais je pense que c’est plutôt cool de se vanter de toucher des
droits d’auteur. En échange je réaliserai des images et des choses pour eux, et mettrai des liens sur leur site web, dans ma page de d’info sur la dreamachine. Merci.
http://www.burningman.com/calendar/playa/view_entry.php?id=3973
http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=5607126
Zell Space

Ressources Beat:

jack Kerouac: site sur New York :
De patricia Elliott http://www.sunflower.com/~pelliott/ Un bon site à visiter pour info http://kerouacsnewyork.tripod.com Toujours too much. patricia

Economie:

Suite à la retranscription , le mois dernier, du programme de France  Culture: La rumeur du Monde France-Culture, le 24 juin 2006 by Jean-Claude Casanova et Jean-Marie Colombani :  « Le pouvoir et d’argent dans l’entreprise » http://www.geocities.com/clemsnide23/econonarumeur7.html , voici un article du Monde du 18 juillet:Un quart des sociétés américaines auraient triché sur les stock-options www.geocities.com/clemsnide23/econonarumeur8.html

Nouvelles pages en ligne:

Dans les sites d’Interzone:

Un quart des sociétés américaines auraient triché sur les stock-options
http://www.geocities.com/clemsnide23/econonarumeur8.html

« Le pouvoir et d’argent dans l’entreprise »
http://www.geocities.com/clemsnide23/econonarumeur7.html

Interzone news: http://www.myspace.com/interzonenews

Reporters Rédacteurs d’Interzone: http://www.geocities.com/clemsnide23/

Catalogue of Interzone books: Tomes of the Time of the Naguals:
http://www.inter-zone.org/catalbooks.html The Time of the Nagual II

Interzone Anthology in English Tome 1: Articles
http://www.geocities.com/interzonelibrary/contentsart.html  Tome 2: Poems
http://www.geocities.com/interzonelibrary/contentspoems.html

Paul O’Donovan: « Coiffure Sisters » and “ Protection of tree study" (credit to Baud for the Roche tree image.)   http://www.interpc.fr/mapage/westernlands/odonovan30.html and “Morning
Exodus from Roche Underworld" (elaboration on a scene by Baud)
http://www.interpc.fr/mapage/westernlands/odonovan31.html

Dans les sites des autres Zoners:

Joe Ambrose: Outsideleft: I met Johnny Cash
http://www.outsideleft.com/main.php?updateID=627
Yasmin topic on education:
http://www.media.uoa.gr/yasmin/viewtopic.php?t=872
Yann Vogel : PodCast vidéo :
http://web.mac.com/adanig/iWeb/SkinBod/Skinbod/AB23340E-8688-4C01-BB90-E676B2CEB98A.html
PodCast (accueil / abonnement) : Skinbod
http://web.mac.com/adanig/iWeb/SkinBod
Vidéo de Daniel Gualda:
http://rapidshare.de/files/27133309/readydivx.avi.html
Chris Jordan: SNOW in JULY : www.tubaexotica.com
Yannick Chosse www.photographies.marais.poitevin.fr
www.poussieredepixel.info www.photographies.marais.poitevin.fr
Aperture : http://www.myspace.com/aperturemovie
Nouveau CD des Maîtes Musiciens de Joujouka offert aux amis de MySpace :
http://joujouka.net/4Store/
Nouveaux morceaux de Datawhore : http://www.myspace.com/datawhore
Mehdi en Concert : http://www.myspace.com/mehdimusik
Peter Hall : http://www.myspace.com/thepeterhall
Ben Popp : http://www.myspace.com/benjaminpopp
aditi tahiti  http://www.myspace.com/adititahiti3
Kim Novak http://www.myspace.com/kimnovakk
Natural Ryddim http://www.myspace.com/naturalryddim
Elusiver : http://www.myspace.com/elusiver
Janek Gwizdala http://www.myspace.com/janekgwizdalaproject
Stevenseverin http://www.myspace.com/stevenseverinmusic
Site sur la Dreamachine de Zell Space:
http://www.burningman.com/calendar/playa/view_entry.php?id=3973
http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=5607126
Alain Valet : Blog poésie et images : http://alainvalet.blogspot.com/
Matt: collage sonnore avec la voix de Burroughs:
http://www.crude.co.nz/sounds/crudecasts/burroughs.mp3
jack Kerouac : site sur New York : http://kerouacsnewyork.tripod.com

Ce rapport est en ligne à
http://www.interpc.fr/mapage/westernlands/reportjuly06fr.html La version
anglaise est à http://www.interpc.fr/mapage/westernlands/reportjuly06.html

A tout a l’heure dans le tchat si cela vous dit.

Izzy