Loi du plus fort, suite

Nom : EDDIR HASSAN
Adresse Email : E2DIR@VOILA.FR
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Commentaires :

bonjour ,
la loi du plus fort n’est surement pas la meilleur,mais le concept de FORCE est une des bases de securite.

********** Bonjour Hassan,

Très juste. Toutefois, à la stratégie classique qui repose sur l’intelligence des rapports de force, je prefère une stratégie basée sur la force des rapports d’intelligence, qui permet de sortir de la loi du plus fort et permet au plus faible de gagner. Elle m’apparaît plus porteuse d’espoir, permet de sortir de la position de victime et de se débarrasser du ressentiment et de la haine, qui nous enchainent aux « ennemis » aussi surement que l’oppression, et de dédramatiser la situation. Dans ce registre, j’aime beaucoup la conception de Carlos Castaneda qui conseille d’utiliser les tyrans comme des facteurs d’évolution, et l’oppression qu’ils génèrent comme des exercices pour s’entrainer à la stratégie. C’est la base de l’enseignement des sorciers mexicains qu’ils se sont transmis de génération en génération, utilisant les envahisseurs européens à l’époque de la découverte de l’Amérique comme des facteurs d’évolution.
Si vous utilisez les facteurs d’oppression comme des exercices pour devenir plus intelligent, plus rapide, plus perceptif, plus maître de vous même, et si, bien que plus faible, vous lui échappez, alors vous avez fait avancer les choses, pour vous mêmes, vous êtes vraiment devenu plus fort, indépendamment de votre faiblesse effective, et pour les autres, vous avez ouvert une nouvelle voie.

Le therme de « deale » me semble péjoratif lors de negociation d’état a état .

******* Je l’utilisais dans son sens anglais, pas dans le sens qu’il a en France en relation avec le monde de la drogue. J’aurais pu utiliser le terme « transaction ».

si l’un ou l’autre a des « anti-corps  » appropries a une hostilite donnee alors l’intelligence est mise a l’avant .

********* Oui, mais cela ne me semble vraiment valable que si celle-ci ne débouche pas sur la destruction. Ne pas détruire l’ennemi, mais l’empêcher de nuire, le neutraliser, en quelque sorte. A partir de là, sa force lui devient inutile, elle perd sa valeur. Une fois qu’il a fait cette prise de conscience,
il est contraint de changer sa vision des choses et son comportement.

de nature l’humain complique les choses pour mieux exploiter que les autres .

********** Bien d’accord avec vous : creer de faux problemes, compliquer les affaires simples sont des techniques de contrôle. Mais toutes ces techniques, et tous les facteurs d’oppression reposent sur de faux postulats, d’où l’importance de pouvoir débusquer ces faux postulats, et de les remplacer par des postulats qui correspondent aux faits. A partir de là il est possible de sortir des systèmes de contrôle.

Les conflits ont une logique basée sur des rôles : persecuteur/victime. Tant que nous restons dans la logique du conflit, de victime nous nous changeons en persécuteur si nous devenons le plus fort. Nous avons gagné, mais nous restons dans le conflit. Ce qui m’interesse c’est de sortir de cette logique, de n’être ni persecuteur, ni victime, de sortir du drame. Je trouve tous ces drames extrêmement ennuyeux.
C’est toujours le même scénario qui se déroule sempiternellement. Ils paralysent la creativité et nous maintiennent à un niveau d’évolution fixé, prisonniers de la peur, du ressentiment, du désir de vengeance, inhérents à cette logique du conflit. Si nous arrivons à nous en libérer, alors nous pouvons vraiment passer au niveau d’évolution suivant, ce qui est fondamement l’intérêt de tout le monde.

Rapport de juillet 2005: 8 ans après …

Interzone a huit ans !!!!!!!!!!!! Incroyable !

Voir le rapport de juillet à
http://www.interpc.fr/mapage/westernlands/reportjuly05fr.html

Une comparaison avec la gestion d’entreprise, qui est prévue et prévisible. La gestion de ce reseau est imprévue, imprévisible, et indépendante de tout moyen financier. Elle demande seulement du temps, de l’énergie et de la matiere grise. Les résultats obtenus auraient été impossibles à acquérir sur la base d’un budget prévisionnel, dans la mesure où celui-ci n’aurait pas pu prendre en compte l’actualisation des potentialités humaines et des facteurs qui échappent à la volonté de quiconque. L’ensemble repose fondamentalement sur la spontaneïté et le plaisir. Et ça marche, bien au delà des attentes de départ.

Isabelle