Quelques nouvelles de l’éclat

Bonjour

Après un petit rappel des  épisodes précédents (Farazzi, Tronti, Marazzi, Thucydide, Spinoza, les Maximes des  pères), qui sont toujours en librairie en attendant l’été, paraît ce  mois-ci, en un petit volume bleu et gris de 160 pages, l’article  « Encyclopédie » de Denis Diderot, « pièce maîtresse de la machine de  guerre de la pensée nouvelle contre les dogmes et les obscurantismes » que  constitue l’Encyclopédie elle-même.  Manière de fêter dignement un bel  anniversaire à Denis pour ses trois cents ans!
Vous pouvez déjà lire la préface de  Jean-Marc Mandosio sur le site.
 
Autre anniversaire, celui  de la disparition de Charles Mopsik (1956-2003) il y a dix ans maintenant, alors  qu’il venait à peine de nous remettre les premières épreuves corrigées de son  livre, Le sexe des âmes. Aléas de la différence sexuelle dans la Cabale,  Le livre prend aujourd’hui une dimension toute particulière et s’inscrit dans le  débat sur … le mariage pour tous, y apportant une contribution non  négligeable: un soutien inattendu des textes du Talmud et de la Cabale à ce  mariage qu’une frange minoritaire et bruyante de la société française refuse  parce qu’elle se recroqueville sur ses vieilles soupes rancies*. Découvrez la version  lyber de ce livre extraordinaire avant de l’acheter en librairie. Un hommage  sera rendu à Charles Mopsik le 30 septembre à Paris … nous y  reviendrons.
 
La « Bibliothèque des  fondations » accueille son seizième titre avec ces Passeurs  d’Orient, sous la direction de Michel Espagne et de Perrine Simon-Nahum.  Issu d’un colloque qui eut lieu au Musée d’Art et d’Histoire du judaïsme en 2012  et enrichi de contributions nouvelles, le volume est consacré à la place que  prirent « les juifs dans l’orientalisme », contredisant le sens commun qui  s’est accroché à ce terme depuis la parution du livre aussi célèbre  qu’approximatif d’Edward Said.

Sinon, la nouvelle édition  enrichie du mythique bolo’bolo vient d’arriver ! Bolo’bolo a  trente ans! L’anonymus P.M. a rédigé une nouvelle préface pour cet anniversaire  et le livre est consultable en lyber avant de le  trouver en librairie à partir du 3 mai.

Merci de votre fidélité.  Faites connaître l’éclat. Allez faire un tour dans les librairies (ça fait  combien de temps que vous êtes devant cet ordinateur?)!
Michel  Valensi

http://www.lyber-eclat.net/

* En deux mots: les âmes sont masculines ou féminines,  elles habitent des corps masculins ou féminins indépendament de leur propre sexe  et sont destinées l’une à l’autre depuis le premier jour de la Création. Ainsi  une âme féminine dans un corps d’homme peut être destinée à une âme masculine  dans un autre corps d’homme et seulement alors le mariage sera « fécond »… Idem  bien sûr avec une âme masculine dans un corps de femme destinée à une âme  féminine dans un corps de femme et une âme masculine dans un corps d’homme à une  âme féminine dans un corps de femme etc. etc. et le Zohar (I 98a) proclame: « Le  Saint béni-soit-il marie les couples [d’âmes et non de  corps] »

Charley and Pam Plymell interviews by Michalis Limnios

Photo: Doug

Pamela Beach-Plymell: Peace, Freedom…and Walking http://blues.gr/profiles/blogs/talking-with-pamela-beach-plymell-a-publisher-and-designer

Charles Plymell: Matter, Void, Energy, Spirit http://blues.gr/profiles/blogs/an-interview-with-charles-plymell-early-beat-generation-poet-1

Michalis Limnios BLUES @ GREECE  http://blues.gr/profile/MichalisLimnios 

A.D. Winans: the poetry game

THE POETRY GAME

When I was publishing

Second Coming

I would get telephone  calls

From poets late into the  night

 

Some of the callers

Had high pitched voices

Some so shrill I could barely make  out

A word they said

Some wanted me to publish  them

Some were angry because

I hadn’t published them

 

Some were willing to  barter

Promising me a reading alongside

A prominent  poet

At a local or  international

Poetry reading

Some female poets were willing
To share my  bed

For a nigh or two

All for publishing a single poem

 

These poets all had

One thing in common

They didn’t place much  value

On themselves

 

They complained

The grants were rigged

They blamed the establishment

They blamed other  poets

They blamed the fates

Not one of them blamed  themselves

 

Most of them never  worked

A blue-collar job

Seeing poetry as a

Holy  thing

Too Holy to get dirt  under

Their fingernails

 

If these poets

Had spent half as much  time

Writing as they spent  complaining

They might have  published

A solid poem or two

 

I never published these  poets

And with the passing of  time

I’d see their names in  print

In this magazine or that  magazine

And not long afterwards

I’d see the name of the  editors

Appear in a magazine or  anthology

Edited by one of these very same  poet 

 

Many long years have passed  since

My publishing days

But I notice the game has not  changed

Only he names of the  players
www.winansfansite.blogspot.com

 

 

Beitchman–May 16 NYPL Lecture: « Theatre of Naturalism: Disappearing Act »

Stephen A.  Schwarzman Building

Fifth Avenue at  42  nd Street
New York, NY  10018-2788
The Wertheim  Study presents on
Thursday, May  16, 2013
1:15 pm in the  South Court Auditorium
Philip  Beitchman
The Theatre of Naturalism  : Disappearing Act
The impact of naturalism, a  literary approach invented by Zola and especially significant in the field of  the novel through his American “disciples” Crane, Norris, and Dreiser, is well  acknowledged and recognized.
Not so well  recognized, but equally important, is naturalistic theatre: this was a style  that also originated with Zola, but its progeny was more international and its  significance more radical and insurrectionary than in the less “spectacular” genre of fiction.
 
The Theatre of Naturalism : Disappearing Act establishes the incipiently  revolutionary context (between the Paris Communist Commune, crushed in 1871, and  the successful Bolshevik insurrection of October 1917) – more or less  foregrounded or in the background of works by Zola, Strindberg, Ibsen,  Hauptmann, Synge, Shaw, and Tolstoy, focused especially on issues of class  struggle and class war, as well as the prospects and possibilities of  challenging the hegemony of the ruling orders. Especially in regard to later  theatre, for instance the “hyper-naturalism” of The Brig (Living Theatre) of Kenneth Brown, and of plays  by Arnold Wesker and David Storey—Philip Beitchman frequently invokes themes  culled from recent French theory, particularly Derrida’s deconstruction and  Baudrillard’s ideas about simulation. The The  Theatre of Naturalism will  open up new perspectives for anyone interested in theory or theatre, whether scholars or the  wider theatre-loving performing public.
Philip Beitchman,  a writer in residence in the Library’s Wertheim Study, received his PhD in  comparative literature from The City University of New York and teaches world  literature at Medgar Evers College, CUNY. He is the author of I Am a Process with No Subject  (1988); Alchemy of the Word: Cabala of the Renaissance (1998); and The View from Nowhere : Essays in Literature, Mysticism  and Philosophy (2001).  His many translations from the  French include works by Jean Baudrillard (Simulations, Fatal Strategies)  and Paul Virilio (Aesthetics of  Disappearance).

Le musicien Richie Havens, star de Woodstock, est mort à 72 ans

http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2013/04/23/le-musicien-richie-havens-star-de-woodstock-est-mort-a-72-ans_3164438_3382.html

Le chanteur américain Richie Havens lors de la cérémonie d'ouverture du 61e Festival de Cannes, le 14 mai 2008.
Le chanteur américain Richie Havens lors de la cérémonie d’ouverture du 61e Festival de Cannes, le 14 mai 2008. | REUTERS/VINCENT KESSLER

Le musicien américain Richie Havens, qui fut l’une des figures du festival de Woodstock en 1969, est mort lundi à l’âge de 72 ans. Havens « avait l’une des voix les plus reconnaissables de la musique populaire », a souligné son agent, en annonçant son décès. « Son style de chant enflammé, poignant et émouvant est unique et intemporel. »

Le chanteur, qui avait arrêté les tournées il y a trois ans, après avoir passé plus de quarante ans sur les routes, est mort chez lui d’une crise cardiaque, selon le site Internet de Billboard. « Connu pour son style distinctif à la guitare, intense et rythmique, et célèbre pour ses reprises inspirées de chansons pop et folk », selon le magazine professionnel, le chanteur avait connu l’honneur du classement Hot 100 Single du magazine avec une reprise des Beatles, Here Comes the Sun.

La chanson avait atteint la 16e place en mai 1971. Richie Havens a aussi placé 13 albums dans le classement Billboard 200, dont un dans le Top 40 : Alarm Clock (1971). Outre Woosdtock, le chanteur a joué « dans les festivals de musique les plus légendaires, et dans les plus grandes salles », du Royal Albert Hall au Carnegie Hall, selon Billboard. Toujours selon le magazine, un porte-parole du chanteur a précisé que sa famille réclamait « le respect de leur vie privée en ce moment difficile ».

Gerald Nicosia @ blues.gr

Interview with writer Gerald Nicosia, whose work has  been closely associated with the Beat Movement

Gerald Nicosia: Standin’ at the  Beat Crossroad

« The blues is very close to  Beat writing because it does come from the depths of human feelings and  experience and all of the things poor people have gone  through. »

Photo by Noemie  Sornet

La Nouvelle République.fr : Le  » Swinging London  » de Jérôme Pintoux

http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Loisirs/Livres-cd-dvd/n/Contenus/Articles/2013/04/15/Le-Swinging-London-de-Jerome-Pintoux-1412049
Un roman qui fleure bon la pop anglaise des sixties…

Un roman qui fleure bon la pop anglaise des sixties…
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Ancien professeur à Poitiers et sémillant retraité, Jérôme Pintoux n’arrête pas d’écrire. Au point de réveiller les morts par sa plume, comme en avaient joliment témoigné l’an passé ses Interviews d’outre tombe (éditions JBZ et Compagnie), dans lesquelles il inventait ses rencontres imaginaires avec Rabelais, Molière ou encore Victor-Hugo. Mais Jérôme Pintoux n’est pas qu’un littéraire prolixe et imaginatif. C’est aussi un mélomane, friand de rock et pigiste à ses heures perdues pour les magazines Crossroads ou Juke Box. Or, il s’est souvenu de ses aventures adolescentes, et de ce journal de bord qu’il tenait en l’an de grâce 1968, lorsqu’il était jeune frenchy envoyé par ses parents en séjour prolongé à Londres. Entre vrais souvenirs personnels et rencontres fantasmées, cela donne ce Vinyles vintage où l’on suit le trépidant mois londonien (juillet 1968) de ce Niortais de 17 ans : les fondus de pop music (comme on disait à l’époque) se délecteront de ces interviews imaginaires – mais plein de vérité ! – de Syd Barrett (le créateur de Pink Floyd), Bob Dylan, Jim Morisson, John Lennon ou Paul McCartney. Rythmé comme un bon 45 tours de l’époque, cette fiction rock se lit d’une traite et devrait logiquement emballer tous les rockers fans des sixties… Voire aussi les autres !
 « Vinyles Vintage », de Jérôme Pintoux, Éditions Les Presses du Midi, 147 pages, 16 €. Disponible à la librairie Gibert à Poitiers ou sur www.lespressesdumidi.fr